Vous êtes passionné de droit fiscal et vous pensez à embrasser la carrière d’avocat fiscaliste ? Il est important d’être informé sur les missions et responsabilités afférentes au métier.
Le cursus universitaire pour un avocat en droit fiscal
La durée d’étude est généralement de 6 ou 8 années. Une fois le bac obtenu, la licence en droit administratif général ou en droit privé constitue la première étape pour ce métier. Il faut ensuite envisager une spécialisation en droit fiscal pour le master et obtenir le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA) pour être inscrit au barreau.
Qualités et domaines de compétence de l’avocat en droit fiscal
Consulter un avocat en droit fiscal est indispensable à la bonne marche et à la survie de toute entreprise. Il intervient dans tous les domaines relatifs à l’imposition. Il doit à cet effet maitriser rigoureusement le droit fiscal. Il doit avant tout avoir une passion pour les chiffres et n’avoir aucun mal à les manipuler ; aucune erreur ne pouvant être tolérée en matière fiscale. Il doit être assez éloquent pour convaincre un jury. En effet, en cas de contentieux avec l’administration fiscale, s’il évolue en entreprise, il est de son devoir de représenter son employeur devant les juridictions compétentes. Il est de son devoir d’actualiser à tout moment ses connaissances et être au courant de l’actualité fiscale afin d’éviter à son employeur des désagréments. Sa principale mission est de faire payer moins d’impôts à l’entreprise tout en se conformant aux dispositions prévues par la loi fiscale en vigueur. Il conseille non seulement sur les différentes options et stratégies fiscales à adopter, mais aussi sur les investissements, les implantations, les acquisitions et les fusions. En matière de contrôle fiscal, il se doit de défendre les intérêts de son employeur. En cas de redressement fiscal, il s’occupe de négocier les bases de redressement.
Ce métier exige un maximum de rigueur et de précision.